Le bouddhisme renvoie à une réalité indéfectible qui puisse ses sources au plus profond de l’âme d’un être humain. Certaines personnes le traduisent par la recherche de la sagesse ou de la paix intérieure. Au fil des années, les enseignements de Bouddha furent progressivement modifiés, conduisant ainsi à l’émergence d’une dérive de cette religion en pleine expansion dans le monde : la Soka Gakkai. Actuellement, il s’agit ni plus ni moins de l’activisme politique d’une secte Bouddhiste.
Soka Gakkai, un enseignement tiré du bouddhisme de Nichiren
La Soka Gakkai tire l’origine de ses enseignements dans le concept du bouddhisme de Nichiren. Cette forme de bouddhisme considère que tout être humain possède un état de vie sain, dépourvu de souffrance. Pour l’atteindre, il faut tout simplement fournir les efforts nécessaires à l’activation de cet état idéal, à savoir la récitation de ce mantra : « Nam-Myoho-Renge-Kyo ».
Adopter cette pratique au quotidien est pour les adeptes du Soka Gakkai un moyen efficace de trouver la paix intérieure et se détacher de toute forme de souffrance. Cette technique permet de se concentrer facilement sur ses objectifs, ses aspirations et d’éloigner les ondes négatives de son chemin, sources de problèmes et de souffrances.
La Soka s’est, principalement, développée dans les années 1920 avec l’expansion de la région bouddhiste dans le monde. Cette organisation bouddhiste qui s’inspire de l’idéologie Nichiren fut fondée par un certain Tsunesaburo Makiguchi. Il s’agit d’un éducateur japonais, connu de son temps pour son approche pédagogique simple, mais efficace pour soulager les maux, les douleurs physiques, mentales et spirituelles.
Soka Gakkai, la création de valeurs
Soka Gakkai se traduit littéralement en français par création de valeurs au sein d’une société unie. Ce mouvement bouddhiste moderne se concentre en effet sur l’expression du pouvoir de la créativité humaine dans la libération de la souffrance. Cette pratique se fonde sur l’engagement de tout un chacun dans la société en vue de trouver la paix, le bien-être et le bonheur par ses propres moyens.
Tsunesaburo Makiguchi fut emprisonné en 1944 pour avoir incité à la création de cette nouvelle forme d’activisme politique de secte bouddhiste. Pacifiste convaincu qu’il était, il n’a pourtant jamais renié le fondement de ses enseignements et passa le relai à Josei Toda, son premier disciple.
Après la seconde guerre mondiale, ce dernier répandit le concept de la Soka Gakkai à travers le monde afin que tout le monde puisse aspirer au bonheur peu importe son état d’âme, ses problèmes ou ses difficultés rencontrées dans la vie.
Comment se pratique une séance de Soka Gakkai ?
La Soka Gakkai se pratique deux fois par jour, de préférence le matin et le soir. Cette forme d’activisme politique bouddhiste se base, essentiellement, sur la lecture des extraits de prière ou Gongyo en japonais. Cette lecture s’accompagne au mieux de la récitation du Nam-Myoho-Renge-Kyo tout en tenant un objet de culte ou un Gohonzon entre les mains.
Cette pratique peut se faire tout aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, en prenant soin de choisir un endroit calme où vous pouvez vous concentrer sur la récitation des mantras bouddhistes.